« GOH ! »
(A Tremendous Overture)

« GOH ! » est un morceau d’ouverture de concert composé pour orchestre d’harmonie entre 2020 et 2022. D’une durée de 7 minutes, il s’agit d’une œuvre trépidante, aux couleurs et rythmes variés, mettant en avant tous les instruments de l’orchestre qui l’interprète.
Derrière cette ouverture épique, nous pouvons imaginer l’ascension d’une imposante montagne, une aventure semée d’embûches, qui réserve à son sommet une formidable vue, récompense d’un périple épique.
Description
Composé de trois mouvements sans coupures, ce morceau s’ouvre de façon majestueuse avec des envolées aux bois, un thème puissant aux saxophones, cors et trombones, et des sonneries rythmées par les trompettes et les percussions. Nous contemplons la montagne à gravir d’en bas, imposante et intrigante.
L’introduction laisse ensuite place au premier mouvement, aérien, contrasté, rebondissant sur des 7/8, avec quelques frénésies aux soufflants. Le premier mouvement se finit sur un choral de cuivres, laissant en suspens un accord qui laisse reprendre leur souffle aux musiciens avant la suite de leur ascension.
Le hautbois, accompagné par les clarinettes et la contrebasse à cordes, ouvrent ce second mouvement, léger et mélancolique. Le contre-champ des cors apporte de la volupté au thème, tandis que les trompettes et le glockenspiel assurent le côté rêveur et aérien de l’explorateur. Après une légère respiration, ce sont les trompettes et les trombones qui reprennent le thème de façon grandiose, et l’explorateur finit ce mouvement de contemplation et de méditation accompagné d’un léger solo de flûte et des jeux d’échos aux claviers et aux cors.
Le troisième mouvement démarre frénétiquement avec un ostinato en décalage aux petits bois, un solo d’euphonium, repris par les trombones avant de moduler de manière épique, marquant la reprise de l’ascension de notre montagne. L’altitude est telle que les premiers flocons tombent sur la tête de notre aventurier. Presque au sommet, ses derniers pas sont déterminés, énergiques, et finalement récompensées par une vue et un paysage époustouflants.
Dans ce final large et impressionnant, le cor est à nouveau mis en avant dans un contre-chant presque épique. Le morceau se conclut sur une note burlesque, notre explorateur entamant sa descente, trébuchant sur une racine d’arbre, essayant de se rattraper mais finissant par tomber la tête la première !